Quelle est la vitesse du vent pour soulever une toiture ?

Le vent peut être un réel danger pour votre toiture, surtout entre Juin et Septembre ; en effet, à partir d’une certaine vitesse il est capable de soulever tout le toit et d’endommager les éléments qui y reposent, car il sert de couverture et de protection, c’est donc la sécurité de la maison toute entière qui est compromise. Afin d’éviter cela, les bâtiments doivent suivre des normes de construction en rapport avec la solidité de la structure du toit, du revêtement extérieur ainsi que des murs et des ouvertures comme les fenêtres et les portes.

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Nous allons détailler les effets du vent sur le toit, ainsi que la vitesse qui arrivera à le soulever.

Les différents types de vent

Avant de voir à quelle vitesse le vent peut soulever une toiture, il est nécessaire d’en connaitre les différents types : les variétés vont dépendre de leur circulation et de leur position par rapport à l’équateur et aux pôles.

On peut distinguer 3 zones de circulation du vent :

En France on recense le Mistral, la Tramontane, le sirocco, le marin, le levant ainsi que la Méditerranée. Notons que le vent est le résultat du contraste thermique qui existe entre les différentes régions et la surface terrestre ; il s’agit aussi d’un courant d’air qui résulte de la différence entre le passage de l’air d’une zone de haute pression à une zone de basse pression.

Le Mistral est le plus connu : c’est un vent violent, froid et sec  qui souffle du Nord de la France jusqu’en Méditerranée ; il va se précipiter dans la vallée du Rhône.

L’unité de mesure de la vitesse du vent se fait en km/h, cependant l’unité utilisée par le Système international est le m/s. Chez les marins et les pilotes, c’est le nœud qui est employé (1 nœud équivaut à 1,852 km/h).

L’appareil qui sert à mesurer la vitesse du vent est l’anénomètre, accompagné par l’aileron météo afin d’avoir des données complètes (ce dernier va donner la direction du vent). Il y a également l’échelle de Beaufort qui mesure l’intensité du vent, sachant que l’absence de vent équivaut au niveau 0 (donc inférieure à 1 km/h), et que l’ouragan se place au niveau 12 (vitesse supérieur à 118 km/h). Les niveaux intermédiaires représentent les différents types de vents en fonction de leur vitesse, notamment la brise, le vent frais ou encore l’orage.

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Les effets du vent sur le toit

Les dommages causés par une tempête de vent peuvent mettre en péril la solidité et l’étanchéité du toit, même lorsqu’il n’est pas accompagné de pluie ; en effet, le toit va subir des points de tension qui seront créés par une vitesse de vent importante, et cette action va affaiblir la structure du toit.

La construction d’un toit suit des mesures strictes afin de résister au vent violent ; cependant, les dommages peuvent survenir petit à petit, surtout si le vent entraine des débris avec lui.

La pression subie par les soffites peut être négative ou positive en fonction de la direction du vent. Par exemple, lorsque le vent vient avec de la pluie, celle-ci peut s’introduire à l’intérieur de la maison et provoquer des dommages.

Mis à part les charges positives et négatives causées par des vents forts, les déflecteurs doivent également être pris en compte : il s’agit des matériaux étanches qui se trouvent aux bouches d’aération des soffites, leur rôle est de bloquer l’entrée de la pluie dans le grenier.

Les caractéristiques du vent pouvant soulever un toit

Selon le Code de la construction, la vitesse du vent est différente selon chaque municipalité : à titre indicatif, elle est de 80 km/h pour une récurrence d’une fois au dix ans. Par contre, elle peut atteindre 90 km/h si la récurrence est d’une fois aux 50 ans.

Notons que la vitesse moyenne du vent se situe entre 62 et 74 km/h ; on considère que c’est une rafale ou une tempête lorsque la vitesse atteint 89km/h, ou 48 nœuds (on l’appelle également perturbation atmosphérique ou dépression). De fortes précipitations accompagnent souvent les vents forts qui résultent directement d’un déséquilibre de pression, la vitesse du vent est alors utilisée pour tester la résistance des bâtiments pendant leur construction.

Le toit doit être construit en suivant le Code de construction, c’est-à-dire en étant égal ou au-dessus de ce qui est recommandé afin de résister au vent ; en effet, même les conditions météorologiques normales pourront être fatales pour une toiture qui comporte un vice de construction, un vent à 35 km/h peut être fatale pour un toit avec des défauts. La résistance d’une toiture bien construite est plus élevée lorsque la vitesse du vent est au-dessus de la norme habituelle, elle ne sera déstabilisée qu’à partir d’une vitesse de rafale.

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Les risques encourus par le toit après le passage d’une tempête de vent

Le principal danger pour une toiture est l’envol des matériaux de couverture, car l’étanchéité à l’eau et à l’air de la maison est compromise ; de plus il y a des risques que les tuiles chutent.

La détérioration de l’habitation peut se faire rapidement si un couvreur n’intervient pas ; cependant,  faire appel à un professionnel après le passage d’une tempête est presque impossible à cause du mauvais état des routes. De plus, les cas de sinistre se multiplient très vite et cela engendre des débordements.

Les éléments qui se trouvent sur le toit peuvent également subir des dégâts, notamment les cheminées à cause de la chute d’une branche ou d’un arbre, les gouttières et les fenêtres.

Etant donné qu’une tempête de vent est souvent accompagnée de pluie, il se peut que l’étanchéité de la toiture soit compromise, même si cette dernière n’est pas arrachée ; en effet, lorsque les gouttes de pluie sont associées au vent, elles acquièrent une force d’impact qui leur permet de s’infiltrer sous la couverture. L’isolation peut alors se dégrader que ce soit celle de l’intérieur ou de l’extérieur.

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La résistance des différents types de toit face aux vents

Les toits réagissent différemment selon les matériaux avec lesquels il sont construits, et en cas de tempête, les dégâts sont également différents. Les experts ont constaté que les toits en ardoise résistent mieux que les couvertures en tuile, car ces dernières se soulèvent facilement sous l’effet d’un vent fort.

Il existe également des couvertures constituées de bacs industrialisés métalliques qui sont encore plus sensibles que les deux types de toit précédents ; en effet,  les bacs peuvent être arrachés facilement car la surface en dessous est lisse et il y a peu de fixation.

Concernant les toitures terrasses, la démolition est causé par des défauts de mise en œuvre répartis en 3 catégories :

  • Tout d’abord, la quantité de plots de colle sur le système en semi-indépendance est insuffisante : elle pourrait ne pas suivre correctement les recommandations techniques stipulées dans le cahier de charge.
  • La densité de fixation mécanique est insuffisante sur le support bac-acier, pourtant cela a un impact sur l’étanchéité de la couverture. L’effet est d’autant plus préoccupant sur les surfaces importantes et sur les zones qui subissent une forte altimétrie.
  • La fixation mécanique des éclisses de couvertines montre une faible résistance à l’arrachement, même si elles sont bien développées avec de fortes longueurs, elles sont seulement fixées au toit par l’intermédiaire des rivets.

Si vous avez ce genre de système, vous êtes obligé de réparer la toiture après une tempête. La maintenance des toitures terrasses doit être effectuée en suivant un véritable entretien régulier et professionnel, et donc passer par un diagnostic préalable avant de programmer des travaux pluri-annuels.

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Les normes de construction d’une toiture pour la protéger contre le vent

Sachez qu’il existe des normes de construction à respecter pour rénover une toiture, spécifiques à chaque municipalité. Ainsi, avant d’entreprendre des travaux de réparation ou de réfection, il est nécessaire d’évaluer l’étendue des dégâts et de consulter les normes en vigueur dans la localité, pour éviter la surprise des vices cachés ou des vices de construction (caractéristiques qui sont susceptibles de rendre la maison impropre à l’usage).

Pour que le toit soit résistant face au vent, il faut que sa construction soit détaillée et spécifique,  que les matériaux soient de bonne qualité, et l’installation soignée avec un entretien régulier en  réalisant quelques réparations afin de prolonger sa durée de vie. La structure du toit pourra ne pas résister à la vitesse du vent si l’un de ces éléments n’est pas effectué comme il se doit.

Les travaux de réparation, de rénovation ou encore de construction doivent être exécutés et conçus en respectant un minimum de qualité, le Code de construction pour les bâtiments étant détaillé dans les textes de la Loi : si vous envisagez de réparer ou de reconstruire votre toiture, il est nécessaire de consulter ce document ; ce dernier est d’autant plus indispensable si les travaux résultent d’un sinistre en rapport avec une tempête de vent.

Le calcul déterminant l’action du vent sur la toiture

Le calcul de l’action du vent sur une toiture consiste à limiter l’effet de la pression et dépression provoqué par le vent sur les pans du toit, et ainsi éviter son arrachement au cas où son système de fixation soit insuffisant. Seul un spécialiste est capable d’effectuer ce type de calcul : vous pouvez donc vous approcher d’un ingénieur ou d’un afin d’étudier le cas de votre toiture.

Néanmoins, nous allons essayer de comprendre les principes suivis :

Si votre toiture est en pente, une forte dépression est provoquée par le souffle du vent sur certains pans ayant une hauteur de 50 cm à 1 m ; ainsi, pour que la fumée de la cheminée ne se refoule pas, il est nécessaire de la placer au-dessus de cette zone.

Ensuite, le vent exerce une pression sur la toiture, influencée par l’environnement et la hauteur du faîte. Concernant l’environnement, on peut se baser sur 5 références : la mer ou une zone côtière, le lac ou une zone plate et horizontale, une zone à végétation basse comme l’herbe, une zone à couverture végétale régulière ou un obstacle en dessous de 20 fois la hauteur du toit et une zone comportant des bâtiments ayant une hauteur autour de 15 m.

Le calcul de la pression prend aussi en compte la forme et la pente de la toiture ; par ailleurs l’effet du vent est différent en fonction de la localisation de la toiture. Une faible pente sera plus sensible à un arrachement : la qualité de fixation au niveau des rives, des faîtes et des bas de versants doit alors être impeccable afin de résister.

L’orientation des versants et le type de sous toiture sont les derniers éléments à considérer : l’analyse de ces détails doit être effectuée au cas par cas étant donné que chaque maison a une exposition différente au vent.

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La prévention pour protéger la toiture contre le vent

Il est nécessaire d’observer régulièrement l’état de votre toiture dans le but de détecter le moindre changement (indispensable après le passage d’un vent fort) :

Depuis l’intérieur, inspectez les différentes ouvertures afin de repérer les éventuelles infiltrations, cela va se faire par l’évaluation des combles. Traquez également les poussières de bois car leur présence signifie peut-être l’existence d’insectes xylophages dans votre maison.

Examinez de l’extérieur les dégâts sur les éléments du toit comme la cheminée, les antennes ou encore les gouttières. En ce qui concerne les dommages tels que les chutes de tuiles, vous pouvez utiliser des jumelles pour avoir plus de détails. Avec un toit assez haut, l’observation doit être effectuée au plus près grâce à une échelle.

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L’inspection consiste à :

  • surveiller les fixations et les scellements des bords ;
  • les arêtes de la toiture tels que les arêtiers, les saillies ou encore les tuiles de rives doivent également être contrôlées ;
  • les fixations au niveau des bords d’attaque qui doivent être vérifiés en priorité. Rassurez-vous, le bord ne risque pas d’être soulevé dans le cas où il est bien protégé ;
  • assurez-vous que la charpente ne ce soit pas déformé, ou que les isolants ne ce soit pas déplacés ;
  • si votre toiture possède des pièces décoratives, vérifiez également leur fixation. Cela peut concerner les girouettes ou les épis de faitage.

Le passage des oiseaux ou des rongeurs peut également entrainer certains dommages.

En attendant l’intervention des couvreurs, vous pouvez replacer ou remplacer toutes les tuiles qui sont cassées, et profiter de ce moment pour nettoyer toute la surface du toit ; commencez par un démoussage des tuiles puis un ramonage afin d’entretenir la cheminée, car l’eau peut s’infiltrer à mesure que les attaches vieillissent ou que les maçonneries se fissurent : cela peut dégrader l’état de votre cheminée et la rendre encore plus fragile face aux attaques du vent.

Protéger la toiture signifie aussi surveiller le jardin, au cas où des éléments peuvent être un danger pour votre maison : vous pouvez ainsi entretenir les arbres en coupant les branches pouvant atteindre le toit. Les branches fragiles et malades doivent également être sectionnées si vous jugez qu’elles peuvent fléchir sous l’effet du vent ; il n’est jamais prudent de laisser un arbre imposant être proche d’une maison.

Dans le cas où votre couverture est posée comme il faut, elle va résister à la puissance du vent. Dans une maison neuve, la perte de tuile est la cause d’une erreur de construction, il s’agit donc d’une maladresse qui doit être corrigée par le constructeur lui-même.

DesignAdmin

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